Histoire du cirque : dans l’antiquité, au moyen âge…

Publié le : 30 juillet 20183 mins de lecture

L’histoire du cirque est intimement liée à l’empire romain et à l’antiquité. Bien que l’origine du cirque remonte à des millénaires, le peuple de Rome a joué un très grand rôle dans ses fondements. Le moyen-âge a cependant posé les bases de l’art du cirque en occident.

L’essence du cirque

Dans l’histoire de genre humain, les premières traces de numéros remontent à plus de 3500 ans avant J-C. Les Égyptiens organisaient des parades d’animaux sauvages provenant de différentes régions d’Afrique, il y a 3000 de cela. Des chercheurs ont également découvert plusieurs fresques réalisées par des peintres expérimentés représentant une scène d’acrobatie, « le saut du taureau », dans la civilisation minoenne entre 1800 et 1700 avant J-C. Les premiers théâtres à ciel ouvert se trouvaient en Grèce.

Le cirque dans le Rome Antique

La nomination « cirque » que nous connaissions de nos jours provient du peuple Romain. En effet, dans l’antiquité, à Rome les jeux du cirque ponctuent la vie des Romains et nourrissent les passions. Grâce à leurs nombreux jours fériés, ils passent beaucoup de temps à l’amphithéâtre. Les empereurs et le commun des mortels se rencontrent et partagent la même distraction. Il offrait l’occasion au souverain de se rapprocher du peuple, une démarche nécessaire pour le bon fonctionnement de l’empire et de sa politique. Le CIRCUS MAXIMUS est sans doute le plus fameux lieu de distractions de l’Europe durant l’antiquité. Il constitue une preuve du grand intérêt et de l’importance des jeux dans la vie de Rome. Souhaité par le roi étrusque Tarquin l’Ancien (règne de -616 à -578), il sera amélioré au fil des règnes. Sa capacité finale est approximativement de 385 000 places. Le spectateur pouvait assister à des numéros de voltigeurs, de trapézistes et de dresseurs d’animaux. Mais les courses de chars et les combats de gladiateurs formaient les attractions phares de cette époque.

Le cirque au moyen âge

Au Moyen-Age et à la Renaissance, des individus s’installent provisoirement dans les bourgs pour animer l’espace public avec des jeux du cirque, il s’agit des saltimbanques. Leur prestation est constituée principalement d’acrobatie, de jonglage et de domptage d’animaux sauvages. Le caractère populaire de ces artistes est retranscrit dans plusieurs écrits en littérature telle que : Rémi sans famille d’Hector Malot ; L’homme qui rit ou Notre Dame de Paris de Victor Hugo. Tous les grands monarques d’Europe bâtissent des ménageries renfermant des bêtes de combat tels que les lions, les ours, les lynx ou les panthères.

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